top of page
Rechercher

Être seul à tout gérer dans son entreprise : entre liberté et surcharge

  • Photo du rédacteur: Alexia FAURE
    Alexia FAURE
  • 6 juin
  • 2 min de lecture

Créer son entreprise, c’est souvent répondre à un besoin profond d’indépendance, d’expression personnelle, ou de liberté d’agir. Mais une fois l’euphorie du lancement passée, un autre aspect plus rude se dévoile : celui d’être seul(e) à tout gérer. Et cette solitude, même choisie, peut rapidement devenir un poids.

 

 

Tout porter sur ses épaules

 

 

Lorsqu’on est seul(e) à bord, on devient à la fois dirigeant, commercial, comptable, communicant, gestionnaire, assistant administratif, et parfois même livreur ou technicien. Chaque tâche, aussi minime soit-elle, repose sur vos épaules. Il n’y a personne pour vous relayer, pas de service pour déléguer, pas de collègue avec qui brainstormer rapidement ou partager une surcharge.

 

Cela crée un enchaînement constant de décisions à prendre, de priorités à gérer, de tâches à réaliser, sans répit. Le risque ? S’éparpiller, perdre en efficacité, ou pire : s’épuiser mentalement et physiquement.

 

 

L’illusion de devoir tout faire parfaitement

 

 

Quand on entreprend seul(e), on veut souvent tout bien faire. Chaque détail compte. Mais cette quête de perfection, si elle n’est pas maîtrisée, peut devenir un frein au développement. On passe trop de temps sur certaines tâches (parfois non prioritaires), au détriment de l’essentiel : faire avancer son activité, prospecter, facturer, communiquer, livrer.

 

Accepter que certaines choses soient « bien assez » plutôt que « parfaites » est un vrai apprentissage, mais aussi une condition de survie.

 

 

La solitude face aux doutes

 

 

Autre réalité moins visible : la solitude émotionnelle. En tant que solo-entrepreneur(e), on a parfois peu d’occasions de parler de ses doutes, de ses peurs, de ses échecs. On garde le cap, on sourit, on montre que tout roule – surtout sur les réseaux – alors qu’en coulisses, on doute. Est-ce que je fais les bons choix ? Pourquoi les résultats ne sont-ils pas au rendez-vous ? Et si je me trompais ?

 

Sans regard extérieur, sans feedback objectif, on peut perdre confiance ou procrastiner.

 

 

Comment alléger cette charge ?

 

 

Heureusement, il existe des leviers pour ne pas s’enliser dans cette solitude :

 

  • S’entourer : même sans salarié, il est possible de créer un réseau autour de soi (freelances, prestataires, mentors, groupes d’entrepreneurs).

  • Prioriser : tout ne peut pas être fait en même temps. Apprendre à distinguer l’urgent de l’important est essentiel.

  • Automatiser et déléguer : investir dans des outils ou des collaborations externes permet de se concentrer sur son cœur de métier.

  • Prendre soin de soi : se fixer des horaires, faire des pauses, accepter les temps de creux sont nécessaires pour durer.

 

 

 

En conclusion

 

 

Être seul(e) à gérer une entreprise, c’est un défi de taille, fait de fierté mais aussi de moments de surcharge. C’est un chemin où l’on apprend à se connaître, à fixer ses limites, à accepter l’imperfection et à s’ouvrir aux autres.

Car non, entreprendre ne devrait pas rimer avec isolement. Et s’il y a bien une chose à retenir, c’est que demander de l’aide ne remet jamais en cause votre légitimité, mais au contraire, renforce votre posture d’entrepreneur.

Alexia Faure 

 
 
 

Posts récents

Voir tout

Comentarios


bottom of page